Votre vision du mouvement Lubavitch relève-t-elle du MYTHE ou de la RÉALITÉ? 
Vous serez peut-être surpris.

MYTHE: Vous devez nécessairement être religieux pour participer aux programmes proposés par Lubavitch.

RÉALITÉ: Lubavitch est un mouvement inclusif et prend soin de ne juger personne. Nos programmes sont ouverts à tous les Juifs. En fait, la majorité des gens qui participent aux programmes Lubavitch ne sont pas orthodoxes. Bien que les enseignements Lubavitch soient imprégnés du célèbre esprit et de la joie hassidiques, s’engager pour un mode de vie religieux n’est certainement pas un prérequis pour faire partie d’une de ses activités.

MYTHE:  Lubavitch a pour but de me rendre religieux.

RÉALITÉ: Lubavitch ne cherche pas à rendre religieux. C’est une organisation éducative dédiée à aider chaque Juif, sans considération de parcours, d’affiliation, ou de degré personnel d’observance, à accroître sa connaissance du judaïsme, son enthousiasme et son engagement.  Lubavitch invite à explorer le domaine complexe de la religion juive, de ses traditions, de sa pratique, dans une atmosphère ouverte et sans jugements. Tous les cours, les programmes ou les services Lubavitch sont conçus pour intensifier la prise de conscience personnelle et donner un vrai aperçu de l’héritage, des traditions, des pratiques, de lois et des rituels. Chaque personne est invitée à participer, à étudier et à apprendre. Chaque personne détermine, à son rythme, son propre mode de religiosité. Chaque mitzvah est un pas décisif qui attend chacun dans son propre développement.

MYTHE: Lubavitch ne considère pas les Juifs des mouvements « Reformé », « Massorti », ou les non-pratiquants comme de « vrais » Juifs.

RÉALITÉ: Lubavitch évite d’étiqueter les autres Juifs, de manière à ne pas diviser ni créer de barrières à l’intérieur de notre peuple. La Loi juive considère traditionnellement toute personne née de mère juive, ou convertie conformément à la halakha, comme Juif, sans considérer son degré d’observance. Le Rabbi de Lubavitch a adressé une sévère réprimande aux éléments orthodoxes qui, aux Etats-Unis et en Israël, dépréciaient publiquement les Juifs non orthodoxes.

MYTHE: Lubavitch n’accepte pas les convertis.

RÉALITÉ: Lubavitch suit la tradition de la Loi juive qui déclare que tout non-Juif sincèrement convaincu de la beauté et de la pertinence de la Torah, prêt à suivre les traditions d’Israël et souhaitant, de ce fait, rejoindre la communauté d’Israël, est le bienvenu. Le processus de conversion implique l’immersion dans un mikvé casher, la circoncision pour les hommes, et ce qui est le plus important, l’acceptation de la discipline et de la pratique du Judaïsme – le tout sous la supervision d’une autorité rabbinique reconnue.

MYTHE: Lubavitch ne soutient pas Israël.

RÉALITÉ: Lubavitch est profondément engagé dans la défense d’Israël et son droit d’exister dans toutes ses frontières. Beaucoup de ses membres servent dans les forces de défense israéliennes ou aident à leur procurer un soutien pratique et spirituel. Lubavitch possède quelque 230 centres en Israël, ainsi que des dizaines d’installations éducatives sur tout le territoire. Nombre de rabbins Lubavitch complètent leur formation dans des yeshivot israéliennes. Le Rabbi lui-même a encouragé le soutien de l’« UJA ».

MYTHE: Les femmes occupent une place secondaire dans la philosophie Lubavitch.

RÉALITÉ: Différente, oui. Secondaire ? Non ! La position éminente de la femme juive dans la conception Lubavitch est primordiale pour la survie du judaïsme. Comme pierre d’angle de la vie familiale juive, la femme peut atteindre à une spiritualité profonde et authentique, de nature à combler ses aspirations et ses besoins les plus profonds. Elle peut ouvrir des voies nouvelles dans la compréhension de soi, le développement, la connaissance de la Torah. L’ignorance, les idées fausses et les mythes invétérés qui ont prévalu jusqu’à très récemment en ce qui concerne la femme juive ont éloigné bien des gens de l’appréciation de la Torah et de la vie juive traditionnelle. Lubavitch travaille à corriger ces idées fausses.